CrachOir nOn Esthétique *
Répétitives. Et quelques sourires. Parce qu'en petits mensonges, c'est plus facile pour agir. Il est là et ennuie. Repousser tellement l'amour est gigantesque. Partir. Et une douleur au niveau de la poitrine, et la tête qui se cogne contre le sol, juste pour oublier. Les souvenirs grignottent à pas lents et lourds, ca se remâche dans la mémoire. Un droit qu'il n'a pas, mais qu'il n'hésite pas à s'approrier.
Comme il fut un temps, ou la petite enfant dans ses draps se blotissaient. Le sang encore dans la bouche et le couteau dans la main. Quand on dégringole si subitement, le monde se retourne, l'univers s'échappe. Et l'obscurité était trop silencieuse. Pression trop pesante. Et depuis. Elle danse encore la nuit, dans les nuages.
Parce qu'elles ont pris le dessus. Moins parfaites, mais juste là pour lui tenir tête. L'évolution, bientôt adulte, d'une éventuelle comprhénsion. Pourtant ce manque pourrit son intérieur, et pétrifie et augmente sa douleur, comme si on plongeait nos mains dans des trippes juste remuer pour s'y réchauffer. Comme une sortie, un échappatoir. Pas à lui.
Agressivité répétée, colère qui s'anime juste par ses simples mots, une envie d'hurler des milliers de questions, mais surtout d'admettre que ça fait mal. Pourtant, on se mure dans de la glace et se laisse geler. Juste pour ne pas avouer. Qui de nous résistera? Continuer à répondre, à détester, jusqu'à ce que tu comprennes encore.
Ce qui a de plus amusant, c'est que pleurer ne sert à rien, ronger et se laisser appartenir, c'est cela qu'il se passe. Parler, ne sert à rien. Les mots ce n'est pas suffisant. C'est pour cela qu'ils ont inventé l'acte. Gerer l'impossible. Un jour s'enfuira... Et comprendra enfin, il pourra.